Constitué essentiellement d'hommes, les citoyens sont cependant assez hétéroclites. En effet, Elysium demeurant une gigantesque métropole, on y rencontre de nombreuses inégalités sociales, ainsi que des personnalités radicalement différentes les unes des autres. Etudiants, scientifiques, magiciens amateurs, éleveurs de salamandres et autres danseurs de rue se mélangent dans l'enceinte de la ville. Un seul point commun : tous produits du même prodige scientifique, ils ont été conçus en laboratoire, à partir d'un fœtus partiellement artificiels. De fait, ce sont des êtres hybrides, ce qui n'est que très normal en l'an 3009, la reproduction naturelle s'étant avérée impossible depuis l'apparition de la bactérie Ève, soit près d'un millénaire. Ces gens sont élevés dans une optique de diabolisation du genre féminin, et n'ont que très rarement des convictions divergentes de l'opinion publique à ce sujet. De fait, le peuple est majoritairement homosexuel.
☆ exilés ;
Les survivants d'au-delà du mur, abandonnés à leur sort, rejetés pour toujours de la société utopique. Les femmes, tout d'abord, qui sont nées au sein même du no man's land, et qui n'ont jamais connu quoi que ce soit d'autre que l'existence de pestiférées que le gouvernement leur impose depuis plusieurs siècles. Certains hommes, des criminels bannis de la métropole pour la plupart, rejoignent parfois leurs communautés, au péril de leur vie. En effet, il suffit d'un contact un peu trop prononcé pour que la bactérie infernale reprenne ses droits. Ces communautés sont nomades, ou installés dans les ruines des précédentes Elysium, et n'ont pas réellement d'ordre établi. Si certaines femmes s'accommodent complaisamment de cette vie relativement confortable, la plupart d'entre elles n'ont de cesse de chercher un moyen d'infiltrer le paradis dont elles ont été chassées. Elles ont survécu jusqu'ici en se reproduisant avec des peuples étrangers, visiblement immunisés au virus, et leur progéniture est exclusivement féminine.
☆ hors-la-loi ;
En dépit des mesures gouvernementales instaurées depuis plusieurs siècles pour punir ceux qui menacent la sécurité et l'ordre publics, une poignée de citoyens rebelles persiste à œuvrer dans l'ombre, conspuant la barbarie du traitement infligé au genre féminin. Ces hommes sont ceux qui, défiant toute prudence, communiquent avec l'extérieur des murs, aidant parfois des exilés à intégrer la cité. De fait, avec l'aide de ces organisations, quelques femmes ont infiltré les défenses d'Elysium-075. Elles se terrent dans les bas-fonds de la ville, déguisées de leur mieux. Si ces clandestines sont découvertes, les forces de l'ordre n'hésitent pas à les torturer afin de leur faire avouer le nom des traîtres à leur race, avant de les renvoyer de l'autre côté des frontières, ou pire, de les exécuter sans autre forme de procès.